Camping et auberge de jeunesse
La nouvelle feuille de route proposée aux professionnels et acteurs du tourisme couvrira la période 2018-2022. Tout va commencer par du pratique. « Outre la construction de la destination, nous devons aussi améliorer l’accueil sur les entrées du territoire (gare maritime, aéroport, gare SCNF…) et rendre plus lisible le parcours des visiteurs », ajoute Romain Bail, vice-president de Caen la mer en charge du littoral et du tourisme et maire de Ouistreham Riva-Bella.
Les cinq principales forces du tourisme local (de mémoire, patrimonial et médiéval, vert, bleu et de gastronomie) seront actionnées. Sans oublier le tourisme d’affaires, point faible de l’agglomération. « Nous devons mieux nous positionner », constate à ce sujet Joël Bruneau. Avec une équipe de 25 personnes, l’office de tourisme et des congrès se veut le « bras armé » de Caen la mer-Normandie, selon l’expression de sa directrice, Emmanuelle Hardouin.
Pour faire face à cette nouvelle ambition, un budget de 1,2 million d’euros sera réservé, sans oublier les 900 000 euros espérés du versement de la taxe de séjour. Nouveau site internet, nouvelles brochures et politique digitale sont attendus d’ici peu. Les acteurs privés le sont aussi pour venir muscler le territoire. « Nous voulons attirer les investisseurs extérieurs en leur donnant envie de s’installer ici », poursuit le président de l’agglomération.
Grâce à eux, un camping à Bretteville-sur-Odon (à l’ouest de Caen), une auberge de jeunesse sur la presqu’île portuaire ou le réaménagement de l’ancien palais de justice (le Palais Fontette) près de la mairie de Caen pourraient ainsi voir le jour dans les mois qui viennent.
Crédit photo : Aprim-Caen